L’ Ile de Pâques : un endroit Magique!!

Le jour de notre arrivée, nous étions le 17 février, soit la journée la plus longue de notre voyage: une journée sans fin de 42 heures! La fin a quand même pointé le bout de son nez, et a été excellente ; c’est le début de notre étape sur l’Ile de Pâques qui a commencé par une belle émotion. Nous avons été accueillis à l’aéroport par notre hôte du camping avec des colliers de fleurs. 

Ce n’est pas tant les colliers, mais la chaleur avec laquelle nous avons été accueillis sur cette ile au milieu du Pacifique qui nous a touché. Beaucoup de belles émotions en voyant une personne vous attendre au pied de l’avion (c’était presque ça, vu la taille de l’aéroport). Cela présage de bons moments.

Les présages ont été plus que bons car nous sommes partis le coeur gros de cet endroit. Remplis de bonheur, de beaux souvenirs et de belles rencontres et loin de tout...

Si nous remontons le temps, nous sommes le 17 février au soir, et nous montons notre tente à 23h dans le camping Tipanie Moana. La nuit a été excellente et nous sommes bien reposés, et le décalage horaire est même oublié. 

Notre tente était facilement reconnaissable: la verte!

Nous décidons d’aller arpenter la rue principale de la seule ville de l’île, pour prévoir nos petits repas. Pour cette première journée, le temps est magnifique. Nous arrivons sur l’artère principale avec des commerces de souvenirs, des restaurants, des supermarchés et quelques cafés. Sur le trottoir se sont installés des locaux qui vendent leurs fruits et légumes dans le coffre de leur pick up. Il est temps pour nous de pratiquer notre espagnol, et aux premiers échanges, nous nous rendons vite compte que l’espagnol d’Espagne, n’est pas tout à fait celui de Ranga Roa, la ville de l’île. Les habitants de Rapa Nui, Ile de Pâques, ont des origines différentes. Cette île fait partie de l’archipel polynésien. Les visages nous paraissent plus polynésiens que chiliens. Même si la langue communément parlée est l’espagnol, ils ont un dialecte bien à eux. Et leur culture est plus proche de la culture polynésienne que chilienne. Nous sommes à 4000 kilomètres du Chili! Ceci peut expliquer cela.

Cette escapade nous permet de faire nos premiers pas sur l’île de Pâques. En revenant à notre camping pour manger. Nous avons trouvé des tomates aussi juteuses que celles des Cazals! Oui, oui, ça existe, mais c'est un peu loin! 

Nous faisons la connaissance de Baptiste, qui fait son tour du monde. C’est très plaisant de partager nos expériences, de faire les mêmes constats et de se comprendre. Il nous racontera le trek qu’il a fait sur l’île. Nous sommes chauds bouillants de découvrir les trésors de cette île. Nous partons dès l’après midi au bureau du parc national, où nous achèterons nos pass pour sillonner les sentiers. La dame qui nous accueille nous donne de quoi nous occuper pour nos 6 jours. Nous commençons le jour même par l’ascension du Rano Kau. Cette première randonnée est une vraie merveille. La montée en elle même est agréable, et ce qui nous attend au sommet est encore plus Magique! 

En descendant, nous nous baladerons le long de la côte, nous serons éblouis par la clarté de l’eau, la force des rouleaux et la roche volcanique, Nous sommes bouches bées. 

Au détour des rochers, nous découvrons une « piscine » aménagée dans la roche, pas loin des vagues. A peine arrivés, je suis trempée par un « geyser ». Je m’explique il s’agit des vagues qui s’accumulent dans une faille de la roche et d’un coup, qui se propulsent en un jet d’eau rafraîchissant! Nous rencontrerons deux couples de français avec leurs enfants, expatriés à Tahiiti. Nous discuterons suffisamment pour savoir qu’ils ne veulent plus quitter Tahiti, mais y seront obligés, qu’ils sont en vacances sur l’Ile de Pâques, et que la France ne leur manque pas! Ils sont sous le charme du récit de notre voyage et nous, de leur expérience! Vive le voyage!

Sur le chemin du retour, une surprise nous attend: « prendre autant de plaisir à manger japonais sur l’Ile de Pâques qu’au Japon! » Nous nous sommes régalés! 

Arrive notre deuxième journée, nous partirons pour une autre randonnée depuis la ville, à la rencontre des Moaïs. Les fameuses statues!

Le moment de pique niquer s’impose à nous quand des gouttes nous tombent dessus. Coup de bol, un arbre peut nous abriter à quelques mètres! Nous ne sommes pas les seuls à avoir eu la même idée. Un taureau, sa vache et son veau sont installés dessous! Même pas peur! 

C’est qui les plus forts?

Après notre pause repas bien méritée, retournons à nos Moaïs

Et, voici venu le moment de faire l’ascension du point culminant de l’île qui permet de voir à 360 degrés! C’est vraiment magnifique! Nous sommes bien usés, et bien motivés pour regagner la ville en auto stop.

Il nous suffira de pointer nos pouces pendant 3 minutes, et nous voilà avec 4 chiliennes qui nous ramènent vers la ville. On se dit que l’auto stop est chose facile sur cette île, grande de 27 kms sur 12 kms.

De retour au camping, nous sommes ravis de quitter nos chaussures de randonnée! C’est l’occasion de faire la connaissance avec Jordane et Rodolphe, un couple de français en voyage autour del mundo! Ils ont fait la randonnée de la veille avec Baptiste, et nous nous retrouverons tous les 5 à partager une super soirée, autour d’un Citadelles! Comme quoi, même au milieu du Pacifique, nous n’oublions nos bons vieux classiques! Pensées pour nos amis bretons, Ronan et Lucie, et les parisiens, Peggy et Thomas!

Le lendemain, nous disons au revoir à Baptiste, que nous reverrons avec plaisir, et pour sûr, pour une belle à Citadelles! 

Nous partirons avec Jordane et Rodolphe pour une journée en 4*4 à la rencontre des autres Mohaïs de l’île. La journée a été Magique: découvertes de très beaux paysages, des Mohaïs tous ou presque différents, la visite de la carrière, un pique nique poulet-pâtes improvisé face à la mer, et aussi, de bons moments de partage autour de parfums de glace fabuleux! Nous poursuivrons sur cette belle énergie le reste de notre séjour sur l’île de Pâques! 

Il faut assurer les gars, on a trop faim!!

Le quatuor d'enfer!

Le lendemain, le quatuor se rend au lever du soleil à Tongariki, les Mohaïs les plus observés à l’aube! Petit déjeuner dans le 4*4, juste au bon moment avant que les Mohaïs se retrouvent sous la douche.

Fin du parcours en 4*4 en passant par Anakena.

Le reste de la journée pluvieux et nuageux nous réunira au camping, toujours avec des glaces merveilleuses et chacun à ses occupations dans l’après midi, pour mieux nous retrouver le soir autour d’un bon repas local, dans un restaurant français appelé le Bout du Monde. 

La nuit aura été mouvementée, une pluie diluvienne s’abat sur l’île et la météo annonce…aucune amélioration! Ça sentait à plein nez la journée à rien faire et mollassons! Et le flair était bon…aucune surcharge d’activités à l’horizon! 

Le soir, pour nous réveiller, nous avons choisi d’aller faire notre dernier repas au japonais. Nous étions ravis de faire découvrir le lieu à Jordane et Rodolphe, tombés sous le charme eux aussi de Tokyo, et du Japon de façon plus générale. Une belle dernière soirée, toujours dans l’échange, le récit de belles anecdotes de voyage…bref, il fallait arroser notre rencontre sur cette île comme il se doit, nous avons donc tronqués à la santé de Tindé notre chauffeur mongol! Grâce à lui, nous avons dégusté une vodka et un alcool plus traditionnel mongol au bout du monde!

Il est aisé de comprendre que le départ est plein d’émotions. Un peu de nostalgie de laisser cette douceur de vivre, un peu de pincement au coeur de ne pas avoir pu faire notre première initiation de plongée sur place à cause du mauvais temps le jour prévu, beaucoup de joie d’avoir rencontré  Baptiste, et d’avoir partagé que des bons moments avec Jordane et Rodolphe, beaucoup de plaisir à penser aux côtés mystiques de cette île et à ces paysages variés et magnifiques, beaucoup d’envie de revenir!